LinkedIn a eu une relation fluctuante avec les hashtags. Initialement réticente, la plateforme les a intégrés, puis supprimés, pour finalement les réintroduire en 2018, soulignant leur rôle crucial dans la découverte de contenu.
Cependant, depuis lors, LinkedIn a envoyé des messages contradictoires concernant les hashtags, notamment en les supprimant de l’affichage en mode Créateur. LinkedIn indique que les hashtags peuvent encore favoriser la découverte de contenu, mais que ses algorithmes prennent maintenant en compte un éventail bien plus large de signaux contextuels pour faire correspondre les recherches.
Récemment, LinkedIn a clarifié cette position en publiant un aperçu de son système de recherche et en détaillant l’évolution de ses outils pour inclure la correspondance sémantique. En termes simples, la plateforme utilise désormais une gamme plus étendue d’éléments pour répondre aux requêtes de recherche.
Selon LinkedIn :
« En analysant nos capacités, nous avons constaté que nous pouvions améliorer les résultats de recherche pour des requêtes complexes. Parfois, nous ne renvoyions aucun post car aucun n’incluait tous les mots-clés recherchés, ou bien nous renvoyions des posts contenant les mots-clés mais ne répondant pas correctement à la question faute de compréhension conceptuelle. Toutefois, notre analyse a révélé que nous disposions souvent de posts dans notre index de recherche qui pouvaient fournir une réponse correcte, même s’ils n’incluaient pas tous les mots-clés de la requête. Cela nous a motivé à introduire la capacité de correspondance sémantique dans notre moteur de recherche de contenu. »
Cet aperçu montre comment LinkedIn a intégré davantage d’éléments pour mieux comprendre et répondre aux requêtes, en prenant en compte non seulement le texte global de la requête (y compris les concepts, pas seulement les mots-clés), mais aussi la personnalisation basée sur l’historique des interactions.
LinkedIn évalue la performance de ces requêtes améliorées en fonction de la pertinence par rapport aux sujets et du temps passé sur les résultats, un indicateur clé de leur efficacité.
Les résultats montrent des améliorations significatives dans la découverte de contenu :
« Notre nouveau moteur de recherche de contenu avec capacité sémantique nous permet de répondre à des requêtes complexes comme « comment demander une augmentation ? », améliorant ainsi de plus de 10 % le taux de pertinence et la durée des consultations. Nous avons également observé un impact positif sur l’ensemble des sessions LinkedIn, car les utilisateurs sont plus enclins à interagir avec la plateforme lorsqu’ils obtiennent de meilleurs résultats de recherche. »
Alors, doit-on conclure que les hashtags ne sont plus indispensables avec l’amélioration du système de découverte de LinkedIn qui se base sur une grande variété de signaux contextuels au-delà des simples mots-clés ?
En un mot, oui. Avec ces améliorations, les hashtags ne sont probablement plus aussi essentiels qu’avant. Mentionner un mot-clé dans un post et ajouter un hashtag identique ne devrait pas significativement améliorer vos chances de découverte.
En résumé, l’algorithme de recherche de LinkedIn est désormais plus puissant, prenant en compte un éventail plus large d’éléments pour aligner vos posts avec les requêtes. Ainsi, même en l’absence du hashtag exact, le système saura probablement faire correspondre votre contenu.
Notre conseil serait donc d’éviter les hashtags lorsqu’ils répètent un terme déjà présent dans votre post et de ne pas abuser des hashtags en général, car leur efficacité semble désormais limitée.
Pour plus d’informations sur la mise à jour de la recherche sémantique de LinkedIn, consultez le rapport complet ici.